الحميد
(الحمد) في اللغة هو الثناء، والفرقُ بينه وبين (الشكر): أن (الحمد)...
ʽAmr Ibn Shuʽayb rapporte de son père, qui rapporte de son propre père : "Le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : "Le fils d'Adam ne peut faire de voeu pieux impliquant quelque chose qu'il ne possède pas, ni affranchir ce qu'il ne possède pas, ni répudier ce qui n'est pas sous son autorité."
Le prophète (paix et salut sur lui) explique à travers ce hadith, que les agissements d'un individu ne sont valables ni exécutables que s'ils s'appliquent sur ce qu'il possède véritablement ; ainsi il n'aura ni le droit ni le pouvoir d'agir sur quelque chose qu'il ne possède pas. Cette règle s'applique notamment pour le voeu pieux, puisque de dernier n'est pris en compte que s'il doit s'appliquer sur ce qu'il possède pleinement à l'instant où il exprime son voeu ; s'il le formulait sur un objet qu'il ne possède pas, ou qu'il ne possèdera que plus tard, ce voeu sera considéré comme nul, et ne devra être ni exécuté ni expié. Ce principe est le même pour l'affranchissement ; on ne peut affranchir [un esclave] que l'on ne possède pas, et si un tel affranchissement était prononcé, il n'aurait aucune valeur, puisqu'il le serait en dehors de toute légitimité. Il en est de même pour le divorce ; un homme ne peut répudier une femme qui n'est pas son épouse et qui lui est donc totalement étrangère. En effet comme le hadith le dit : "Le pouvoir de répudiation n'appartient qu'à celui qui s'est saisi de la jambe [de la femme]. " c'est-à-dire : qui a une autorité sur elle par le biais du mariage. Le prophète (paix et salut sur lui) a aussi dit : "L'homme ne peut répudier ce sur quoi il n'a pas autorité."