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الصمد

كلمة (الصمد) في اللغة صفة من الفعل (صَمَدَ يصمُدُ) والمصدر منها:...

الجواد

كلمة (الجواد) في اللغة صفة مشبهة على وزن (فَعال) وهو الكريم...

‘AbdaLlah Ibn ‘Umar (qu’Allah les agrées tous les deux) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) sortait de Médine pour aller à La Mecque en empruntant la route de l’arbre (près de Dhûl Hulayfah) et entrait par celle d’Al Mu’arass. Et en arrivant à La Mecque, il entrait par le défilé supérieur et sortait par le défilé inférieur.

شرح الحديث :

Le hadith de ‘AbdaLlah Ibn ‘Umar (qu’Allah les agrées tous les deux) concerne le sujet de la recommandation d’emprunter une route différente lors du ‘Îd (la prière des fêtes) et du «Jumu’ah» (la prière du vendredi) et dans d’autres cas d’adorations. Emprunter une route différente signifie que le musulman se rende à l’endroit de son adoration par un chemin et revienne à son domicile par un autre chemin. Par exemple, s’il emprunte la voie de droite à l’aller, il devra emprunter celle de gauche au retour. Et ceci a été confirmé par le Prophète (sur lui la paix et le salut) lors des prières des deux fêtes comme l’a rapporté Jâbir (qu’Allah l’agrée) qui relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude d’emprunter des chemins différents lors des jours de ‘Îd. C’est-à-dire : il empruntait un chemin à l’aller et un autre [différent] au retour comme cela a été aussi mentionné dans le hadith ci-dessus que nous traitons. Les savants ont divergé quant à la sagesse de cet acte et leurs explications les plus connues sont : 1- Le fait que les deux chemins témoigneront le jour de la résurrection en faveur de la personne. En effet, la terre témoignera des actes de bien et de mal que l’individu a accomplis à sa surface. Donc, s’il emprunte un chemin différent pour se rendre à la prière et en revenir, alors ces deux voies témoigneront le Jour de la Résurrection qu’il a bel et bien effectué la prière de la fête. 2- Pour exposer et présenter les rites de l’Islam en tout lieu. En effet, la personne affiche ainsi les rites du ‘Îd dans les marchés ici et là. Donc, si elle parcourt les routes de la ville, elle exhibera de cette façon ces rites car la prière du ‘Îd fait partie des rites de la religion et la preuve de cela est que les gens étaient ordonnés de sortir en plein désert pour exposer et manifester au grand jour ce moment [festif]. 3- La rencontre des différents pauvres qui se trouvent dans les marchés ou à d'autres endroits et de leur donner ainsi des aumônes. Cependant, la parole la plus authentique - et Allah sait mieux - est que cela permet d’exposer et de présenter les rites de ce jour et surtout le rite de la prière du ‘Îd en voyant les gens emprunter différents chemins de la ville pour se rendre à cette prière. Par contre, durant le pèlerinage et comme cela a été mentionné dans un hadith, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) empruntait la route située en hauteur pour entrer à La Mecque et il empruntait celle en profondeur pour en sortir. De même, lorsqu’il se rendait à ‘Arafat, il empruntait un certain chemin à l’aller et un autre au retour. Les savants ont aussi divergé au sujet de cette question : «Est-ce que le Prophète (sur lui la paix et le salut) empruntait ces différentes routes par principe d’adoration ou parce que c’était plus simple pour lui d’emprunter ces voies en entrant à La Mecque et en sortant ?» C’est-à-dire : entrer à La Mecque par les hauteurs et en sortir par ses terres intérieures. Certains savants ont donné comme avis que c’était une tradition prophétique de prendre la route en hauteur de La Mecque pour y entrer et celle en profondeur pour y sortir. De même pour se rendre à ‘Arafat en empruntant un chemin et en revenant par un autre. D’autres savants ont plutôt jugé que cela dépendait de la facilité et l’accessibilité de la route. A savoir, si le pèlerin et le «mu’tamir» choisissaient d’entrer par la route en hauteur et de sortir par celle en profondeur, alors cela serait une bonne chose car dans le cas où cet acte serait considéré comme une adoration en elle-même, il l’aurait ainsi accomplie. Et dans le cas où cet acte ne serait pas considéré comme une adoration, alors cela ne lui aurait porté aucun préjudice. D’autre part, si le fait d’accomplir cet acte comporte de la difficulté pour lui comme c’est le cas à notre époque, alors il n’a pas besoin de se surcharger étant donné qu’aujourd’hui, il n’y a qu’une seule voie pour entrer et sortir de La Mecque. Par conséquent, il n’est pas permis de diverger avec le responsable des musulmans et en plus, on doit remercier Allah et Le louer car l’affaire n’est pas restreinte.


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