القادر
كلمة (القادر) في اللغة اسم فاعل من القدرة، أو من التقدير، واسم...
Abû Dharr Al-Ghifârî (qu’Allah l’agrée) relate : «Quelques Compagnons du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dirent à ce dernier : «Ô Messager d’Allah ! Les riches sont partis avec toutes les récompenses ! Ils prient comme nous, ils jeûnent comme nous, et en plus ils font aumône du surplus de leurs biens !» Il dit alors : «Allah ne vous a-t-il pas donné de quoi faire aumône ? Chaque glorification [d’Allah] est une aumône, chaque proclamation [de la grandeur d’Allah] est une aumône, chaque louange [d’Allah] est une aumône, chaque attestation de foi est une aumône, ordonner ce qui est convenable est une aumône, interdire ce qui est blâmable est une aumône, et le rapport charnel [de l’homme avec sa femme] est une aumône.» Ils dirent : «Ô Messager d’Allah ! Quelqu’un peut donc assouvir son plaisir et être récompensé ?!» Il répondit : «Que diriez-vous, s’il l’accomplissait dans l’illicite, ne commettrait-il pas un péché ? Par conséquent, s’il le fait dans ce qui est licite, il sera récompensé.»
Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) relate que des gens dirent : «Ô Messager d’Allah ! Les riches ont emporté toutes les récompenses et nous en ont privé, car ils prient comme nous, jeûnent comme nous, et en plus ils font aumône des biens dont ils n’ont pas besoin. Nous sommes donc égaux quant à la prière et au jeûne, mais ils nous dépassent par le surplus de biens qu’Allah leur a accordé et dont ils font aumône tandis que nous, nous ne donnons pas l’aumône.» Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur apprit que s’ils ne pouvaient pas faire aumône de leurs biens, ils pouvaient toutefois faire aumône par des bonnes actions. Ainsi, à chaque fois que l’individu dit : «SubḥânaLlâh», ou : «Al-ḤamduliLlah», ou : «Allâhu Akbar», ou : «Lâ Ilâha IllaLlah», ou à chaque fois qu’il ordonne ce qui est convenable ou il interdit ce qui est blâmable, la récompense d’une aumône lui est inscrite. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur apprit que lorsque l’individu a un rapport sexuel avec sa femme, celui-ci est considéré comme une action accordant la rétribution d’une aumône. Ils demandèrent alors : «Ô Messager d’Allah ! Quelqu’un assouvit son plaisir et gagne une récompense ?» Il leur répondit : «Voyez-vous, s’il commettrait la fornication et assouvissait son plaisir dans l’illicite, ne commettrait-il pas un péché ?» «Si !», Répondirent-ils. Il dit alors : «S’il l’accomplit dans le licite, il gagne une récompense.»