الواحد
كلمة (الواحد) في اللغة لها معنيان، أحدهما: أول العدد، والثاني:...
Abû Sa’îd, Râfi' ibn al Mu’allâ (qu’Allah l’agrée) relate : «Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) m’a dit : «Veux-tu que je t’apprenne la plus majestueuse sourate du Coran avant que tu ne sortes de la mosquée ?» «Alors» dit Abou Sa'id «au moment où nous allions sortir de la mosquée, le prophète me prit la main et je lui dit : Ô Messager d’Allah ! Tu m’as dit : Ne souhaites-tu pas que je t’apprenne la plus majestueuse sourate du Coran ?» Le prophète me dit alors : «La louange revient à Allah, le Seigneur des Mondes… Elle est les sept répétés et le Majestueux Coran qui m’a été donné.»
Abû Sa’îd, Râfi' ibn al Mu’allâ (qu’Allah l’agrée) relate : «Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) m’a dit : «Ne veux-tu pas…» Cette façon de proposer vise à attirer l’attention de la personne à qui on s’adresse dans ce que l’on va lui dire ensuite. Sa parole : «… que je t’apprenne la plus majestueuse sourate du Coran avant que tu ne sortes de la mosquée ?» Il lui a dit cela sans lui dévoiler, tout de suite, ce qu’il allait lui enseigner. Si le prophète a agi ainsi c'est pour qu'Abou Sa'id vide totalement son esprit à propos de ce qu’il allait lui dire et s'y consacre pleinement. Sa parole : «Il me prit par la main», c’est-à-dire : Après lui avoir dit cela, le Prophète (sur lui la paix et le salut) le prit par la main et ils marchèrent ensemble. Sa parole : «… au moment où nous allions sortir de la mosquée, je lui ai dit : «Ô Messager d’Allah ! Tu m’as dit : ««Ne souhaites-tu pas que je t’apprenne la plus majestueuse sourate du Coran ?» Ils allaient sortir de la mosquée, alors Râfi’ lui rappela ce qu’il lui avait dit. Sa parole : «Le prophète me dit alors : «La louange revient à Allah, le Seigneur des Mondes…», désigne la sourate : L’Ouverture («Al Fâtiha»). Elle est la plus majestueuse sourate du Coran, car elle réunit l’ensemble des objectifs du Coran. Voilà pourquoi, elle a été aussi appelée : La Mère du Coran («Oum al Qur’ân»). Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a indiqué certaines des caractéristiques de cette sourate, par lesquelles elle se distingue des autres sourates du Coran et qui en font la plus majestueuse d’entre elles, notamment : Sa parole : «Elle est les sept répétés…» («as-Sab’ al-Mathânî»), c’est-à-dire : ceci est un autre de ses noms. Le mot : «Mathânî» est le pluriel du mot : «Mathnâh» qui exprime la dualité. Elle s’appelle ainsi car on la répète à chaque cycle de prière ; ou parce qu’elle est toujours suivie d’une autre sourate ; ou aussi parce qu’elle est composée de deux parties : une partie, éloge et une autre, invocation ; ou bien parce qu’elle réunit la beauté du style à la profondeur du sens ; ou encore parce qu’on la répète sans cesse, et qu'elle continue à perdurer malgré le temps qui passe : plus on l’étudie et moins elle s’oublie ; ou enfin parce que ses fruits se renouvellent à chaque instant, à chaque situation, sans fin. Il est possible aussi que le mot : «Mathânî» soit le pluriel du mot : «Mathnâh» qui désigne l’éloge, car elle comporte des éloges adressés à Allah. En fait, c’est comme si cette sourate faisait elle-même les éloges d’Allah par le biais de Ses plus beaux Noms et Ses magnifiques Attributs. Finalement, il est encore possible que le mot renvoie au mot : «Thanâyâ», qui désigne une exception, car Allah a réservé cette sourate à cette communauté. Et il existe bien d’autres explications encore. Sa parole : «… et le Majestueux Coran...» C’est-à-dire : cette sourate s’appelle aussi : «Le Majestueux Coran». Sa parole : «… qui m’a été donné.» C’est-à-dire : celle que l’on m’a attribué. En effet, cette sourate renferme tout ce qui à trait aux créatures présentes ici-bas et dans l’au-delà, tant du point de vue des jugements que des croyances. Voir : «Dalîl al Fâlihîn» (Volume : 6 /Page : 178 à 180).