الجميل
كلمة (الجميل) في اللغة صفة على وزن (فعيل) من الجمال وهو الحُسن،...
Groupe de personnes parmi les pauvres Compagnons [du Messager d’Allah] qui habitaient au fonds de la mosquée du Prophète (sur lui la paix et le salut) sous un endroit couvert et ombragé.
« Les Gens de Suffah étaient des musulmans parmi les Compagnons du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) qui étaient tellement pauvres qu'ils n’avaient même pas où se loger. Ils habitaient donc dans ce lieu couvert [i.e : un auvent] et ombragé au fonds de la mosquée du Prophète, à Médine. On les appelait " les invités de l’Islam ". Leur apparition fut le fruit de leur surnombre. En effet, les premiers « Muhâjirûn qui avaient émigré de La Mecque furent accueillis à Médine et pris en charge par les Ansârs. Or, l'Islam s'étant propagé, les émigrés qui vinrent par la suite ne purent être reçus de la même manière par ces mêmes « Ansârs qui n'avaient plus la capacité de pouvoir accueillir tous leurs frères émigrés. Par conséquent, toute personne ayant émigré et ne possédant pas de toit à Médine se rendait en ce lieu : « as-Suffah et était pris en charge par le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui-même. Les « Gens de Suffah s’habituèrent à la pauvreté et à l’ascétisme. Ils étaient toujours présents à la mosquée, ils y effectuaient leurs prières quotidiennes, ils étudiaient les versets du Coran, ils évoquaient Allah, le Très-Haut, ils s’enseignaient mutuellement l’écriture, etc. La pauvreté des « Gens de Suffah (qu’Allah les agrée tous) n’était pas due à de la fainéantise de leur part ou parce qu’ils ne souhaitaient pas travailler ni acquérir leurs moyens de subsistance. Non ! Certains d’entre eux brisaient des noyaux dans la journée pour nourrir le bétail, d’autres participaient au combat dans la voie d’Allah, etc. En général, leur nombre n’excédait pas soixante-dix. Parfois, ce nombre augmentait, parfois il diminuait, c’était selon les circonstances [du moment].
رمضانُ شهرُ الانتصاراتِ الإسلاميةِ العظيمةِ، والفتوحاتِ الخالدةِ في قديمِ التاريخِ وحديثِهِ.
ومنْ أعظمِ تلكَ الفتوحاتِ: فتحُ مكةَ، وكان في العشرينَ من شهرِ رمضانَ في العامِ الثامنِ منَ الهجرةِ المُشَرّفةِ.
فِي هذهِ الغزوةِ دخلَ رسولُ اللهِ صلّى اللهُ عليهِ وسلمَ مكةَ في جيشٍ قِوامُه عشرةُ آلافِ مقاتلٍ، على إثْرِ نقضِ قريشٍ للعهدِ الذي أُبرمَ بينها وبينَهُ في صُلحِ الحُدَيْبِيَةِ، وبعدَ دخولِهِ مكةَ أخذَ صلىَ اللهُ عليهِ وسلمَ يطوفُ بالكعبةِ المُشرفةِ، ويَطعنُ الأصنامَ التي كانتْ حولَها بقَوسٍ في يدِهِ، وهوَ يُرددُ: «جَاءَ الْحَقُّ وَزَهَقَ الْبَاطِلُ إِنَّ الْبَاطِلَ كَانَ زَهُوقًا» (81)الإسراء، وأمرَ بتلكَ الأصنامِ فكُسِرَتْ، ولما رأى الرسولُ صناديدَ قريشٍ وقدْ طأطأوا رؤوسَهمْ ذُلاً وانكساراً سألهُم " ما تظنونَ أني فاعلٌ بكُم؟" قالوا: "خيراً، أخٌ كريمٌ وابنُ أخٍ كريمٍ"، فأعلنَ جوهرَ الرسالةِ المحمديةِ، رسالةِ الرأفةِ والرحمةِ، والعفوِ عندَ المَقدُرَةِ، بقولِه:" اليومَ أقولُ لكمْ ما قالَ أخِي يوسفُ من قبلُ: "لا تثريبَ عليكمْ اليومَ يغفرُ اللهُ لكمْ، وهو أرحمُ الراحمينْ، اذهبوا فأنتمُ الطُلَقَاءُ".