الحميد
(الحمد) في اللغة هو الثناء، والفرقُ بينه وبين (الشكر): أن (الحمد)...
La signification connue, précise et indiquée par le nom.
Le sujet de la parole à propos du nom et de savoir s’il désigne ce qui est nommé, ou non, fait partie des affaires contemporaines qui n’ont aucune incidence qu'on pourrait suivre et ni de propos d’un imam auquel on pourrait prêter l’oreille. En fait, cela fait partie des innovations qui ont été introduites par les gens de la scolastique qui ont dit que les noms d’Allah ne désignaient pas Allah, et donc ce qui est autre qu'Allah est forcément créé. Et c’est ainsi qu’ils ont pavé le chemin à l’innovation de la parole [à propos] de la création des noms d’Allah, le Très-Haut. En bref, ce sujet revêt trois formes : 1- Le nom n’est pas ce qui est nommé. Cette parole est celle des Jahmites et des Mu’tazilah, et ce qui leur ressemble. 2- Le nom est ce qui est nommé et tous les deux sont unis. Cette parole est celle des ‘Acharites et des Matouridites. 3- Le nom est ce qui est nominé. En ce qui concerne les deux premières formes, elles supposent autant du vrai que du faux. Ainsi, la parole du locuteur : « Certes, le nom n’est pas ce qui est nommé , s’il a voulu dire par-là que le terme du nom n’est pas l’essence et qu’il est créé, alors la signification est fausse car les noms d’Allah, le Très-Haut, font partie de Sa Parole et Sa Parole est incréée. En effet, les noms d’Allah ne sont pas créés ; mais, si le locuteur a voulu dire par-là que les noms d’Allah ne sont pas l’Essence intrinsèque d’Allah, alors cette parole est authentique, tant par la raison que par la langue, car le terme « Zayd , par exemple, ne désigne pas forcément Zayd qui mange et boit. Quant à la seconde forme, à savoir que le nom est ce qui est nommé en tant que tel, alors là aussi, cela suppose autant du vrai que du faux. En effet, quiconque dit que le nom est ce qui nommé en tant que tel, et il a voulu dire par-là que le nom est l’essence signifiant que les termes des noms d’Allah sont créés, alors ceci est faux, comme nous l’avons vu précédemment. Mais, s’il a voulu dire par-là que le nom est ce qui est nommé en tant que tel signifiant par-là que le nom ne peut se départir de ce qui est nommé, et qu’en outre il n’a pas parlé de la création des noms d’Allah, alors cette parole est vraie. Quant à la troisième, et dernière, forme qui est que le nom est ce qui est nominé, alors c’est une parole claire qui ne possède aucune feinte ni aucune fraude et elle ne fait pas partie des paroles innovées. Plutôt, le Livre et la Tradition prouvent celle-ci.
Le nominé dérive du mot : « nom . C’est ce qui permet de connaitre l’essence d’une chose. Son origine vient du mot : éminence (« As-Sumû ) qui signifie : la grandeur et l’élévation. On dit : s’élever ; il s’élève ; élévation ; etc. lorsqu’on monte.