Devant la mort te voilà démuni : tu ne peux sauver tes propres parents, tu ne peux sauver tes enfants, tu ne peux sauver tes chefs vénérés, si bien guidés sur la voie de la religion. Ils mourront tous devant toi tandis que tu les contempleras impuissant. S’il n’est aucun pouvoir suprême régissant ta destinée et que tu dis vrai lorsque tu prétends que tu es tout dans l’univers et qu’il n’y a pas de Dieu, alors pourquoi ne restitues-tu donc pas la vie aux morts ? Aussi vrai que tu es impuissant dans cette situation, il ne t’appartient pas d’empêcher Allâh d’appeler les hommes à rendre des comptes et de les rétribuer ou les châtier. Que tu le croies ou non, toute personne qui meurt connaîtra avec certitude sa propre fin après la mort. Si elle fait partie des rapprochés, elle verra la fin heureuse qui leur est réservée. Si elle fait partie des justes, elle verra le sort réservé aux justes. Et, si elle est de ceux qui renient la vérité, elle verra la fin réservée aux criminels. Voici trois belles conférences de notre frère bien-aimé Soufiane Abou Ayyoub qui par des paroles exaltantes nous fait vivre les versets de cette sourate magnifique.
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Inédit sur votre site : www.islamhouse.com L’islam à la portée de tous ! Annexe introductive : Sourate Al-Wâqi’ah (L’événement) Nom Cette sourate tire son nom du mot "Al Wâqi’ah" (l’Événement) présent dans le premier verset. Période de Révélation Selon l’ordre chronologique établi par ‘Abdullah Ibn ‘Abbâs concernant la révélation des sourates, ce fut d’abord la sourate Tâ Ha qui fut révélée, suivie de Al-Wâqi’ah et de Ash-Shu’arâ’ (les poètes). ‘Ikrimah indique le même ordre chronologique. Ces propos sont également relatés par l’histoire rapportée par Ibn Hishâm selon Ibn Ishaq au sujet de la conversion de ‘Omar (que Dieu soit satisfait de lui). Il dit que lorsque ‘Omar - qu’Allâh l’agrée - pénétra dans la demeure de sa sœur, les gens étaient en train d’y réciter la sourate Tâ Ha. Dès qu’ils eurent entendu sa voix, ils dissimulèrent les pages du Coran qu’ils lisaient. ‘Omar saisit son beau frère. Sa sœur se leva pour prendre la défense de son mari. Il la frappa à son tour la blessant à la tête. Lorsque ‘Omar - qu’Allâh l’agrée - vit le sang de sa sœur couler, il regretta son attitude violente et lui dit : "Montre-moi donc le manuscrit que vous avez dissimulé, que je puisse en voir le contenu”. Sa sœur lui répondit : "Ton idolâtrie te rend impur. Seul une personne purifiée peut y toucher." ‘Omar - qu’Allâh l’agrée- se leva et procéda à des ablutions puis se saisit du manuscrit pour le lire. Ceci montre que la sourate Al-Wâqi’ah avait été révélée à cette époque, car elle contient le verset : "Lâ yamassuhu illâ al-mutahharûn" (Seuls les purifiés peuvent le toucher) et il est établi que Omar - qu’Allâh l’agrée - embrassa l’islam après la première émigration vers l’Éthiopie, cinq ans après le début de la mission prophétique. Thèmes Traités Il y est question de l’Au-delà, du Monothéisme et de la réfutation des soupçons que les mécréants de La Mecque faisaient peser sur le Saint Coran. Il leur semblait impossible que tout le système formé par les cieux et de la terre soit bouleversé, les morts ressuscités et astreints à rendre des comptes, après quoi les justes seraient admis au Paradis et les damnés jetés en Enfer. Ils considéraient tout ceci comme une pure chimère qui ne pourrait jamais devenir réalité. En réponse à leurs dires, il fut révélé : "Lorsque l’événement inévitable surviendra, il ne se trouvera personne pour nier sa venue, ni pour avoir le pouvoir de la prévenir, ni pour établir la preuve que c’est une chose irréelle". Ce jour-là les hommes seront répartis en trois catégories : 1. Les hommes de l’élite, premiers en rang et en position ; 2. La masse des hommes justes ; 3. Ceux qui nièrent l’existence de l’Au-delà et persistèrent dans la mécréance et le polythéisme et augmentèrent le nombre de leurs péchés. La façon dont chacun de ces groupes sera récompensé ou châtié est exposée en détail du verset 7 au verset 56. Puis, du verset 57 au verset 74, sont donnés successivement les arguments qui prouvent la véracité de deux dogmes fondamentaux de l’Islam que les mécréants refusaient, et qui sont ceux du Monothéisme et de l’Au-delà. À travers ces arguments, laissant de côté le reste de la Création, on attire l’attention de l’homme sur son propre corps, sur la nourriture qu’il mange et l’eau qu’il boit, sur le feu au moyen duquel il cuit sa nourriture. Il se voit invité à répondre à cette question : En vertu de quel droit prétendez-vous adopter un comportement indépendant vis-à-vis de Dieu, ou bien lui associer d’autres divinités dans votre adoration, alors qu’il est Celui dont la Puissance créatrice vous permet l’existence et à Qui vous devez votre subsistance ? Comment pouvez-vous nourrir l’idée que, vous ayant donné l’existence une première fois, Il serait à présent si démuni et dénué de pouvoir qu’Il ne pourrait vous ramener à l’existence une fois de plus si telle est Sa volonté ? Ensuite, du verset 75 au verset 82, les soupçons des mécréants à l’égard du Coran font l’objet d’une réfutation, et ces hommes sont amenés à prendre conscience de leur heureuse situation, eux qui au lieu de tirer quelque profit de cette grande bénédiction qu’est le Coran, ne lui prêtent que peu d’attention et s’obstinent dans leur refus de la Sainte Parole. Si l’on examine sérieusement l’argument incomparable tenant en deux phrases concises et affirmant la véracité du Coran, on y trouvera la même structure solide et ferme que celle qui caractérise le système des étoiles et des planètes à l’échelle de l’Univers et cette similitude est la preuve que son Auteur est bien Celui qui a créé l’Univers. Puis il est dit aux mécréants que le Livre est inscrit sur le Livre de Destinée hors de portée des créatures, comme pour dire : "Vous croyez que ce sont les démons qui l’apportent à Mohammad - paix et bénédictions sur lui - alors que nul autre que les anges purs ont accès aux voies par lesquelles il parvient à Mohammed paix et bénédictions sur lui - depuis la Table Gardée" En conclusion, l’homme se voit averti de la sorte : "Tu peux te vanter et te glorifier de tes actes comme tu veux et fermer tes yeux aux vérités éternelles, dans ta soif arrogante d’indépendance. Mais la mort saura t’ouvrir les yeux. Devant la mort te voilà démuni : tu ne peux sauver tes propres parents, tu ne peux sauver tes enfants, tu ne peux sauver tes chefs vénérés, si bien guidés sur la voie de la religion. Ils mourront tous devant toi tandis que tu les contempleras impuissant. S’il n’est aucun pouvoir suprême régissant ta destinée et que tu dis vrai lorsque tu prétends que tu es tout dans l’univers et qu’il n’y a pas de Dieu, alors pourquoi ne restitues-tu donc pas la vie aux morts ? Aussi vrai que tu es impuissant dans cette situation, il ne t’appartient pas d’empêcher Allâh d’appeler les hommes à rendre des comptes et de les rétribuer ou les châtier. Que tu le croies ou non, toute personne qui meurt connaîtra avec certitude sa propre fin après la mort. Si elle fait partie des rapprochés, elle verra la fin heureuse qui leur est réservée. Si elle fait partie des justes, elle verra le sort réservé aux justes. Et, si elle est de ceux qui renient la vérité, elle verra la fin réservée aux criminels.