المهيمن
كلمة (المهيمن) في اللغة اسم فاعل، واختلف في الفعل الذي اشتقَّ...
D'après Qays ibn 'Abbâd qui a dit : Je suis parti avec Al Achtarî voir 'Alî - qu'Allah l'agrée - et nous lui avons alors demandé : Est-ce que le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - t'a enjoint quoi que ce soit dont il n'aurait pas enjoint les hommes en général ? ". Il a répondu : Non, excepté ce qu'il y a dans mon livre-ci. Musaddad a alors dit : Il [i.e : 'Alî] a alors sorti un livre, et Ahmed a précisé : Un livre proche de son sabre. Il y avait dans ce livre [la parole suivante] : " Les croyants sont égaux dans leurs sangs, unis contre quiconque en dehors d'eux et leur protection représente celle du moindre d'entre eux. Un croyant ne peut pas être tué pour un mécréant ni quelqu'un ayant un engagement ne peut être tué suite à son engagement. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable, alors c'est contre elle-même. Quiconque apporte une chose nouvelle blâmable ou accorde refuge à un malfaiteur, alors que la malédiction d'Allah, de Ses Anges et de l'humanité entière soit sur lui. "
Ce hadith nous apprend que certains Successeurs ont demandé à 'Alî - qu’Allah l’agrée - la même chose que lui a demandé, à un autre moment, le Compagnon Abû Juhayfah - qu’Allah l’agrée - : «Est-ce que le Messager d’Allah - paix et salut sur lui - vous a fait part de quelque chose de spécifique autre que le Coran ? ‘Alî - qu’Allah l’agrée - a invalidé cela et a dit qu’il ne possédait rien qui lui était spécifique, en dehors des gens, excepté ce qu’il y avait dans ce feuillet-ci et qui contenait des décrets (et jugements) qu’il avait écrit du Messager d’Allah - paix et salut sur lui - et dans lequel se trouvent l’égalité de sang des musulmans entre eux, de telle sorte qu’on ne tue un musulman que contre un musulman lorsque l’un transgresse envers l’autre tout comme on ne tue pas un musulman qui aurait tué un mécréant car le mécréant n’est pas égal au musulman dans la sacralité de son sang. Toutefois, la sécurité des mécréants et leur engagement doivent être respectés, petit ou grand, homme ou femme, etc. Par conséquent, quiconque assure la sécurité (et la sûreté) d’une personne avant sa propre sécurité, même si la personne protégée est un mécréant, alors cela doit être considéré par respect de l’engagement du musulman [envers cette personne]. De même, il n’est pas permis de tuer quiconque entre dans le pays des musulmans ayant un engagement et un pacte [avec eux] car son sang est alors protégé par cet engagement. Et quiconque commet un acte blâmable ou dissimule son auteur en lui donnant refuge, alors à travers son acte il mérite obligatoirement la malédiction d’Allah, des Anges et de l’Humanité entière, de sorte qu’il soit banni et éloigné de la miséricorde d’Allah, le Très-Haut.