الرءوف
كلمةُ (الرَّؤُوف) في اللغة صيغةُ مبالغة من (الرأفةِ)، وهي أرَقُّ...
D'après Safwân ibn 'Umayyah [qu'Allah l'agrée] qui a dit : J'étais endormi à la mosquée et j'avais un vêtement valant trente-huit dirhams. Un homme est venu et me l'a subtilisé. On attrapa l'homme et on l'amena devant le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - qui ordonna qu'on lui coupe la main. Il a dit : Je suis alors venu au Messager et j'ai dit : Lui coupes-tu la main pour trente dirhams ? Je le lui vends et je lui accorde un délai pour me régler son prix. Mais il a dit : " Ah... Que cela fut fait avant qu'on ne me l'amène. "
Safwân ibn Umayyah - qu'Allah l'agrée était endormi à la mosquée et il portait un habit à carreaux. Alors, un voleur est venu et lui a pris son habit en vitesse puis a fui. Mais, le voleur fut arrêté et amené devant le Prophète - paix et salut sur lui - afin qu'il lui applique la peine (prescrite) pour le vol. C'est comme si Safwân ressentit de la compassion envers lui pour le vol qu'il avait commis. Alors, il a dit au Prophète - paix et salut sur lui - : " Tu vas lui couper la main à cause de mon habit dont la valeur est seulement de trente dirhams. Alors, je le lui vends et je lui accorde un délai pour en payer le prix jusqu'à ce que sa situation soit plus facile. " Alors, il - paix et salut sur lui - a dit : " Ah... Pourquoi ton pardon n'a-t-il pas eu lieu avant que l'on me l'amène. En effet, lorsque les peines prescrites parviennent au dirigeant, alors le pardon n'est plus utile. "