Ce fascicule répond à la question suivante: comment faire partie de ceux qui aiment vraiment le prophète?
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> > > > Faites partie de ceux qui aiment vraiment leur Prophète (sur lui la paix)1 Recevez la bonne nouvelle ![2] Nous annonçons l’heureuse nouvelle à ceux qui aiment le Prophète (sur lui la paix). En effet, votre Prophète r souhaita vivement vous rencontrer. D’après Anas Ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) qui rapporte que le Prophète (sur lui la paix) a dit : « J’aurais aimé rencontrer mes frères. » Les compagnons lui dirent : « Ne sommes-nous pas tes frères ? » Il répondit : « Vous, vous êtes mes compagnons. Par contre, mes frères sont ceux qui ont cru en moi sans pour autant m’avoir vu. » Hadith authentique rapporté par Ahmad et authentifié par Albâny. Nous vous annonçons encore une bonne nouvelle, ô vous qui aimez votre Prophète r ! D’après Anas Ibn Mâlik qui raconte : « Alors que j’étais en compagnie du Prophète, en sortant de la mosquée, nous rencontrâmes un homme à sa porte. Soudain, l’homme interrogea le Prophète (sur lui la paix) : « Quand l’Heure se manifestera-t-elle (le jour dernier) ? Le Prophète (sur lui la paix)(sur lui la paix) lui rétorqua : « Qu’as-tu préparé pour son arrivée ? » L’homme, comme s’il avait honte, répondit : « Je ne lui ai pas préparé d’abondantes prières, ni beaucoup de jeûnes, ni d’importantes aumônes, mais j’aime Dieu et son Envoyé. » Le Prophète lui dit : « Tu seras avec ceux que tu as aimés. » Anas dit : nous n’avions pas été autant heureux, si ce n’est le jour de notre conversion à l’Islam, comme ce jour où le Prophète a dit : « tu seras avec ceux que tu as aimés.» Moi j’aime Dieu, son Envoyé, Abou Bakr et Omar ; et j’espère être parmi eux, même si je n’ai pas accompli ce qu’ils ont fait. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim. D’après Aicha (que Dieu l’agrée) qui raconte : « Un homme vint voir le Prophète (sur lui la paix) et lui dit : « Ô Messager de Dieu ! Je t’aime plus que ma propre personne et plus que mon enfant ; lorsque je suis chez moi et je me rappelle de toi, je ne peux résister à l’envie de te voir, et celle-ci s’estompe que lorsque je me présente à toi pour te contempler. Néanmoins, lorsque je me représente ma mort et la tienne, je sais pertinemment qu’en rentrant aux paradis, tu seras élevé avec les Prophètes, alors que moi, si je rentre au paradis, je crains de ne plus pouvoir te voir. » Le Prophète (sur lui la paix) ne lui répondit pas jusqu’à ce que l’ange Gabriel descendit avec ce verset « Quiconque obéit à Dieu et au Messager, ceux-là seront avec ceux que Dieu a comblés de ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux… » Rapporté par At-Tabarâny et authentifié par Albâny dans « fiqh As-sîra ». Quelques exemples de l’amour qu’éprouvaient les compagnons pour le Prophète (sur lui la paix) On demanda à Ali t comment se caractérisait votre amour pour le Prophète (sur lui la paix). Il répondit : « Je jure par Dieu, il était plus aimé que nos biens, nos enfants, nos pères et mères, et plus aimé encore que l’eau fraîche en temps de soif. » (Charh Ac-Chifâ, 2/40). D’après Ibn Ishâq qui raconte : « une femme médinoise avait subi l’épreuve de perdre son père, son frère et son mari le jour de la bataille d’Ouhoud en compagnie du Messager de Dieu (sur lui la paix). Elle demanda : « Qu’en est-il du Messager de Dieu ? » On lui répondit : « Il va bien grâce à Dieu, il est (en vie) comme tu le souhaites. » Elle leur informa : « Montrez-le-moi, j’aimerais le voir. » Lorsqu’elle le vit, elle s’exclama : « Je te vois et tout malheur est dès lors insignifiant à mes yeux ! » (As-Sirâ d’Ibn Hichâm, 3/43, repris par Ibn Kathir dans Al-bidhâya wa An-Nihâhya, 4/280). Lorsque Zayd Ibn Ad-Dathinah (qu’Allah l’agrée) fut emprisonné à la Mecque, Aboû Soufyân (qu’Allah l’agrée), qui n’avait pas encore embrassé l’islam à cette époque, lui proposa avant de l’exécuter : « Zayd ! Dis-moi sincèrement : Aimerais-tu rejoindre ta famille et mettre à ta place Muhammad pour qu’on lui tranche la tête. » Il répondit : « Je jure par Dieu, je n’aimerai pas qu’à cet instant précis, une épine pique Muhammad à l’endroit où il se trouve alors que je suis parmi ma famille ! » Aboû Soufyân dit : « je n’ai point vu de personne autant glorifiée par des gens que la glorification faite à Muhammad par ses compagnons. » (Al-bidhâya wa An-Nihâhya d’Ibn Kathir, 4/65) Juste avant sa mort, la femme de Bilâl disait : « Quel malheur ! », mais Bilâl (qu’Allah l’agrée) rétorqua : « Plutôt, quel bonheur ! Demain je retrouverai ceux que j’aime, Muhammad et ses alliés. » Ce fut aussi, la parole d’Aboû Moussâ Al-Ach’ary, lorsqu’il se dirigea vers Médine. (Authentifié par Albâny dans As-Sahîha) Âssim Ibn Muhammad Al-‘Amry rapporte d’après son père, qui raconte : « Je n’ai point entendu Omar mentionner Muhammad sans qu’il pleurât. » Ceci, s’explique par le grand amour qu’il éprouvait pour le Prophète r. Chers frères et sœurs, méditez sur cet amour et si on ne peut atteindre leur degré de foi, essayons tout de même de leur ressembler… Les signes révélateurs de l’amour éprouvé pour le Prophète (sur lui la paix) Lui obéir, croire en ce qu’il a dit et suivre son exemple. Le Prophète (sur lui la paix) a dit : « Toute ma communauté rentrera au paradis sauf celui qui ne veut pas. » On lui dit alors : « Ô Messager de Dieu, qui donc ne voudrait-il pas rentrer au Paradis ! » Il répondit : « Celui qui m’obéit rentrera au paradis et celui qui me désobéit ne veut donc pas y rentrer. » Rapporté par Boukhâry. Il est mentionné dans le poème : Désobéissant envers Dieu, tu fais avidement mine de l’aimer, Ce comportement, je le jure, est un raisonnement bien mauvais ! Si ton amour était sincère, tu lui aurais certainement obéi, La personne aimante, assurément, obéit à l’être qu’elle chérit. Ne rien rajouter dans ce qu’il a transmis, car toutes nouveautés dans la religion est une innovation. L’imâm Mâlik disait (que Dieu lui accorde sa miséricorde) : « Le succès des dernières générations ne s’obtiendra qu’avec ce qui a fait le succès de la première génération de cette communauté » et il disait : « celui qui innove dans l’Islam en considérant son innovation comme bonne, aura prétendu que Muhammad a trahi le message, car Dieu dit : (Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion ﴿ Ce qui ne faisait pas partie de la religion à cette époque-là, n’en fait pas non plus partie aujourd’hui. » Citation tirée du livre Al-I’tissam de Al-Châttiby (t1/p28). 3. Ne pas outrepasser les limites dans son éloge. Comme l’élever au même rang que Dieu, croire qu’il connaît l’inconnaissable, l’invoquer en dehors de Dieu, jurer par lui en croyant qu’il nuit ou procure du bien, etc. Sachez que tout cela est faux et celui qui le fait n’est point musulman. Le Prophète (sur lui la paix) mit en garde à ce sujet, en ordonnant : « N’exagérez pas en me couvrant d’éloges, comme l’ont fait les chrétiens avec Jésus, je suis seulement son serviteur, donc dites plutôt : le serviteur de Dieu et son Messager. » Rapporté par Boukhâry d’après Omar Ibnou Al-Khattâb (qu’Alla l’agrée). Le désir ardent de le voir : le Prophète (sur lui la paix) a dit : « Parmi les personnes de ma communauté qui m’aiment le plus, des gens qui viendront après moi et qui désireront me voir qu’en bien même ils sacrifieraient pour cela, leur famille et leurs biens. » Rapporté par Mouslim. Se rappeler de lui énormément, en lisant sa biographie et en l’enseignant à ses enfants. Prendre le temps de méditer sur son histoire en tirant des leçons et des enseignements bénéfiques dans votre vie. Prier beaucoup pour lui en prononçant la formule suivante, « Que Dieu lui accorde la bénédiction et la paix » ou « sur lui la paix et la bénédiction » ou encore « que Dieu lui accorde la bénédiction et la paix ainsi que pour sa famille », mais la meilleure formule est celle dite pendant le Tachahhoud de la prière. Ainsi, vous aurez obéi à l’injonction de Dieu, Dieu priera dix fois pour vous et vous ferez partie de ceux qui mériteront l’intercession du Prophète (sur lui la paix), le jour où tant de personnes en auront besoin. Il est bon et parfois obligatoire de prier pour lui dans les situations suivantes : dans la prière (tachahhoud), la prière mortuaire, après l’appel à la prière, pendant toute invocation, en entrant et en sortant de la mosquée, lorsque se termine une assemblée, lorsque son nom est cité, etc. Ne pas accepter qu’on se moque de lui ou qu’on se moque de sa tradition (sunna). L’aimer et aimer ce qu’il aime et détester ce qu’il déteste, comme il faut aimer ceux qui l’aiment et parmi eux on citera principalement les compagnons, les savants et les gens pieux. Ô toi qui aimes l’homme élu ! Manifeste donc plus de ferveur ! Oins les paroles qui s’exhalent de toi de son agréable senteur. Ne te soucie guère de ceux qui nient la vérité, car sache en effet, La preuve de ton amour pour Dieu est d’aimer son bien-aimé. Lui accorder la victoire en toute circonstance, comme on a pu le voir. Dieu dit : (وَيَنْصُرُونَ اللَّهَ وَرَسُولَهُ أُولَئِكَ هُمُ الصَّادِقُونَ) (Ils secourent la religion de Dieu et son Messager. Ceux sont ceux-là les véridiques.) (Al-Hachr, v.8) Sa parole doit l’emporter sur toute autre. L’imam Châfi’y (que Dieu lui fasse miséricorde) disait : « les musulmans sont unanimes de croire que si une tradition du Prophète r a été clarifié à quelqu’un, il ne lui est plus possible de la délaisser pour la parole de quiconque : Délaissez toute parole quand celle de Muhammad est présente, En religion, la personne prévoyante n’est pas comme celle imprudente. Transmettre et propager sa sunna. Le Prophète (sur lui la paix) a dit : « Que celui qui a témoigné d’une science, la transmette à celui qui est absent. » Rapporté par Boukhâry. Et il a dit également : « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un verset. » Rapporté par Boukhâry. Le respecter profondément. ‘Orwa Ibn Massoud Ath-Thaqafy (qu’Allah l’agrée), encore polythéiste, dit à Kouraïch (peuple polythéiste de la Mecque) après avoir été envoyé en ambassade pour négocier avec le Prophète (sur lui la paix) les accords de paix, appelés les accords de Houdaybiya : « Malgré avoir rencontré d’innombrables rois, parmi eux Chosroês (empereur persan), César et Négus (empereur de l’Abyssinie), je n’ai point vu de personne autant révérée par ses disciples que la révérence faite à Muhammad par ses compagnons… » Rapporté par Boukhâry. De même, Amr Ibn Al-‘Âss (qu’Allah l’agrée) raconte : « Je n’aimais point une personne autant que le Messager de Dieu et je ne respectais aucune personne autant que le Messager de Dieu. Malgré cela, je ne pouvais lever mes yeux vers lui par grande révérence, si bien que si on me demandait de le décrire, j’aurais été incapable de le faire n’ayant pu le contempler avec précision. » Exclusif sur votre site: www.Islamhouse.com L’Islam à la portée de tous! [1] Les points de ce chapitre furent en grande partie tirés du livre « Houkoûk An-Naby » de plusieurs auteurs et préfacé par Cheikh salih Al-Fawzan. [2] Tiré du livre « Kayfa nansourou nabiyana » de Abdallah al-Houweil.