المقدم
كلمة (المقدِّم) في اللغة اسم فاعل من التقديم، وهو جعل الشيء...
D'après Mujâhid, celui-ci a dit : Un homme a frappé un de ses fils avec son sabre et il l'a tué. On exposa le cas à 'Umar ibn Al Khattâb - qu'Allah l'agrée -, alors il a dit : " Si je n'avais pas entendu le Messager d'Allah - paix et salut sur lui - dire : " On ne tue pas le père en lieu et place de son fils. " Je t'aurai tué avant même que tu ne finisses tes paroles.
Ce hadith nous apprend qu'un homme a frappé son fils d'un coup de sabre qui l'a touché, il s'est alors vidé de son sang jusqu'à ce qu'il meure. Alors, le commandeur des croyants 'Umar - qu'Allah l'agrée - lui a dit : " Si je n'avais pas entendu le Prophète - paix et salut sur lui - dire qu'on n'applique pas le talion au père pour avoir causer la mort de son fils, je t'aurai tué avant même que tu ne bouges de ta place. Cela indique et prouve que le talion entre le père et son fils est une exception parmi la généralité des textes [religieux] qui traite du talion entre deux personnes dont l'un des deux aurait tué l'autre volontairement et hostilement. En effet, le père est la cause de l'existence de l'enfant, il est une partie de lui et donc on ne peut le tuer en lieu et place de celui-ci. Ceci est [l'avis et] la parole de l'ensemble des gens de science. Toutefois, il doit s'acquitter du prix du sang comme cela a été rapporté dans une version de ce hadith, à savoir qu'Umar a prélevé de lui le prix du sang. Et Al Albânî a considéré et déclaré cette version bonne.