الله
أسماء الله الحسنى وصفاته أصل الإيمان، وهي نوع من أنواع التوحيد...
Mu'âdhah (qu'Allah l'agréée) a dit : "Une femme demanda à 'Âishah (qu'Allah l'agréée) : " Pourquoi la femme doit-elle rattraper le jeûne, mais pas la prière ? - " Serais-tu une harûrriyya ? " lui dit 'Âishah.- " non " répondit la femme " je ne suis pas une harûriyya, je pose juste la question ". - " Quand cela nous arrivait " dit 'Âishah " nous avions ordre de rattraper le jeûne, pas la prière ".
Une femme appelée Mu'âdha interrogea 'Âishah (qu'Allah l'agréée) sur la raison pour laquelle le Législateur a ordonné à la femme qui a ses menstrues de rattraper les jours de jeûne manqués mais pas les prières manquées, alors que ces deux pratiques sont obligatoires, la prière étant même plus importante que le jeûne. Cet avis, de ne pas faire aucune différence et d'obliger la femme à rattraper les deux étaient celui des kharijites, dont le courant repose sur la difficulté et la dureté. C'est pourquoi 'Âishah lui demanda : serais-tu une harûriyyah ? As-tu la même croyance qu'eux et fais-tu preuve de dureté comme ils le font ? La femme dit : je ne suis pas du tout haruriyyah, je pose juste une question pour apprendre et comprendre. 'Âishah répondit : nous aussi, nous avions nos règles, à l'époque du prophète (sur lui la paix et le salut), et nous délaissions le jeûne et la prière, or, il nous ordonnait de rattraper le jeûne mais pas la prière. Si rattraper les prières était obligatoire, il ne se serait pas tu à ce sujet. C'est comme si elle disait : pour faire preuve de sagesse et de droiture, il est suffisant de suivre les ordres du Législateur et de s'arrêter aux limites qu'Il a tracées.