الشافي
كلمة (الشافي) في اللغة اسم فاعل من الشفاء، وهو البرء من السقم،...
Mu’âwiya Ibn Abî Sufyân relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit: «Par Allah ! N’insistez pas lorsque vous [me] demandez [une chose] ! En effet, celui d’entre vous qui me demande [quelque chose] avec insistance et que je finis par le lui donner avec répugnance, recevra [de moi] une chose vide de toute bénédiction.»
Mu’âwiya relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : ««Par Allah ! N’insistez pas lorsque vous [me] demandez [une chose] !» : N’exagérez pas, ne persistez pas lorsque vous me demandez quelque chose car si je donne à l’un d'entre vous quelque chose et que je le fais contre ma volonté, Allah ne bénira pas ce que je lui ai donné. At-Tayyibî explique que le hadith exprime l’incompatibilité entre le fait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) cède à une demande contre son gré et le caractère béni de la chose donnée. Al Ghazâli a dit : «Prendre quelque chose de quelqu’un, en sachant que celui-ci ne l’a donné que par pudeur envers le demandeur ou du fait des gens présents, que, sans cela, il ne l’aurait pas donné, est unanimement interdit. Par conséquent, il est obligatoire de rendre ce qui a été pris - ou son équivalent - au donneur ou à ses héritiers.» Dans son explication [du Sahîh Muslim] An-Nawawî a dit : «Les savants se sont unanimement accordés concernant l’interdiction de demander [quoi que ce soit] s’il n’y a pas de nécessité absolue. Quant aux adeptes de notre école, ils ont divergé et ont émis deux avis au sujet de celui qui est capable de travailler [mais qui demande]. Toutefois, l’avis le plus juste est que ceci est interdit dans les deux cas, au regard du sens apparent des hadiths. Le deuxième avis dit que même si c'est déconseillé, ceci est permis à trois conditions : - Que la personne ne se rabaisse pas. - Qu'elle n'insiste pas dans sa demande. - Que sa demande ne soit pas une charge trop lourde pour la personne à qui elle demande. Ainsi, si l’une de ces conditions viendrait à être absente, alors ceci serait unanimement interdit.» Source : «Mirqâh al Mafâtîh, Charh Michkât al Masâbîh (Volume : 4 /Page : 1309) d’Al Qârî.