اللطيف
كلمة (اللطيف) في اللغة صفة مشبهة مشتقة من اللُّطف، وهو الرفق،...
Ṣâlih ibn Khawwât ibn Jubayr (qu'Allah l'agrée) relate d’un homme qui a accompli la prière de la peur à «l'expédition des rapiéçages» : un groupe s’est rangé avec lui et un autre devant l’ennemi. Il a accompli un cycle de prière avec ceux qui étaient avec lui, puis il resta debout, pendant qu’eux terminèrent leurs prières et quittèrent leur place, pour se ranger en face de l’ennemi. Alors, l’autre groupe vint et accomplit avec eux le cycle qu’il lui manquait, puis il resta assis, pendant qu’ils terminèrent leurs prières. Enfin, il prononça le salut final avec eux.
Lors d’une expédition menée par le Prophète (sur lui la paix et le salut), la plupart de ses Compagnons étaient à pieds. Durant cette expédition, ils souffrirent tellement de marcher à pieds qu’ils durent enrouler leurs pieds dans des bandelettes [d'ou le nom : «l'expédition des rapiéçages»]. Finalement, le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne rencontra pas ses ennemis et aucun combat n’eut lieu, mais les musulmans firent naître la peur chez leurs ennemis. Dans ce ḥadith, l’ennemi n’était pas dans la direction de la prière, car leurs demeures se situaient à l’est de Médine. Voilà pourquoi, il a séparé les hommes en deux groupes : un qui se range pour prier et l’autre qui se range en direction de l’ennemi, que les fidèles avaient dans leur dos. Ensuite, Il a accompli un cycle de prière avec ceux qui étaient rangés derrière lui et, au cours du deuxième cycle, il resta debout tandis qu’eux terminèrent leur deuxième cycle pour ensuite prononcer le salut final et se placer en face de l’ennemi. Puis, l’autre groupe l’a alors rejoint et il a accompli avec eux son deuxième cycle, et ensuite il est resté assis. Pendant ce temps, ils se levèrent et accomplirent leur deuxième cycle. A la fin, il prononça le salut final avec eux. Le premier groupe a donc prononcé «At-Takbîr» d’ouverture avec l’imam tandis que le second a prononcé avec lui le salut final de fermeture. Ainsi, il n’a laissé aucune occasion à l’ennemi [de les attaquer] et chaque groupe a pu avoir une position favorable avec l’imam, de façon égale.