الحافظ
الحفظُ في اللغة هو مراعاةُ الشيء، والاعتناءُ به، و(الحافظ) اسمٌ...
Al Barâ' Ibn 'Âzib (qu'Allah l'agrée) a dit : " Le jour de l'Aïd Al Adhâ, le Prophète (paix et salut sur lui) nous fit un sermon après la prière dans lequel il dit : " Quiconque a effectué notre prière et sacrifié selon nos règles, alors certes, il aura accompli notre rite traditionnel. Par contre, quiconque aura égorgé sa bête de sacrifice avant la prière, alors cela ne lui sera pas [compté comme] une offrande rituelle (littéralement : un sacrifice). " Abû Burdah Ibn Niyâr - l'oncle maternel d'Al Barâ' Ibn 'Âzib – a alors dit : " Ô Messager d'Allah ! J'ai sacrifié mon mouton avant la prière, sachant que cette journée est une journée de festin. J'ai voulu que mon mouton fût le premier sacrifice chez moi, alors je l'ai égorgé et j'en ai mangé avant de venir à la prière ! " - Ton mouton, a dit le Prophète (paix et salut sur lui), n'est que de la viande. Il [i.e : Abû Burdah] a alors déclaré : " Ô Messager d'Allah ! Nous avons une chevrette que je préfère à deux moutons, sera-t-elle valable pour moi ? " Le Prophète (paix et salut sur lui) a répondu : " Oui, mais cela ne sera valable pour personne [d'autre] après toi. "
Le jour de l'Aïd Al Adhâ, le Prophète (paix et salut sur lui) [nous] fit un sermon après la prière et commença à expliquer à ses Compagnons les règles du sacrifice et le moment de la journée où il fallait l’accomplir. Il leur mentionna que quiconque accomplirait la même prière qu'eux et le même sacrifice, qui font tous deux partie de sa guidée (paix et salut sur lui), alors il aurait certes accompli le rite traditionnel légiféré. Par contre, quiconque égorgerait [sa bête de sacrifice] avant la prière de l'Aïd, alors il aurait sacrifié avant l'entrée du temps imparti pour l'immolation, et sa bête de sacrifice lui serait compté comme simple viande et non en qualité d'offrande rituelle acceptée. " Quand Abû Burdah entendit le sermon du Prophète (paix et salut sur lui), il s'exclama : " Ô Messager d'Allah ! J'ai sacrifié mon mouton avant la prière, sachant que cette journée est une journée de festin. J'ai voulu que mon mouton fût le premier sacrifice chez moi, alors je l'ai égorgé et j'en ai mangé avant de venir à la prière ! " Le Prophète (paix et salut sur lui) a alors dit : "Le mouton que tu as sacrifié n'est pas considéré comme une bête de sacrifice (" Udhiyah ") légiférée mais ce n'est que de la viande. " Abû Burdah déclara alors : " Ô Messager d'Allah ! J'ai une chevrette élevée à la maison et chère à mes yeux, et que nous préférons à deux moutons : serait-elle valable pour moi si je la dépense dans l'obéissance d'Allah en l'égorgeant ? " Le Prophète (paix et salut sur lui) répondit : " Oui, mais ce jugement ne sera valable que pour toi et personne d'autre parmi les gens de la communauté musulmane. " En effet, il ne leur sera pas permis de sacrifier un jeune mouton qui n'aura pas atteint l'âge complet d'un an.