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‘Âïcha (qu’Allah l’agrée) a dit : «Loué soit Allah, dont l’ouïe perçoit tous les sons ! Lorsque Khawla est venue se plaindre de son mari au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), je ne pouvais pas l’entendre et pourtant Allah (Gloire sur Lui) a révélé : ﴿Certes, Allah a entendu les paroles de celle qui débattait avec toi au sujet de son époux et qui se plaignait à Allah ; et Allah entendait votre dialogue.﴾ [Sourate : Al Mujâdilah : Verset : 1].»

شرح الحديث :

Khawla Bint Tha’laba (qu’Allah l’agrée) était mariée à Aws Ibn As-Sâmit, qui un jour lui a dit : «Tu es pour moi comme le dos de ma mère !», ce qui signifie : tu m’es interdite. Khawla alla alors raconter son histoire au Prophète (sur lui la paix et le salut), qui lui dit : «Tu lui es maintenant interdite.» Elle se mit alors à dire, à voix basse, au point où ‘Âïcha, qui était pourtant toute proche, ne pouvait l’entendre : «Maintenant que je suis vieille, il me dit que je suis comme le dos de sa mère !? Je me plains à Allah, pour ces enfants qui, s’ils restent avec moi, connaîtront la faim et, s’ils restent avec lui, seront négligés !» Tel fut le débat que cette femme eut avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) et qu’Allah mentionna en ces termes : ﴿Certes, Allah a entendu les paroles de celle qui débattait avec toi au sujet de son mari et qui se plaignait à Allah ; et Allah entendait votre dialogue.﴾ ‘Âïcha (qu’Allah l’agrée) dit : «Loué soit Allah, dont l’ouïe perçoit tous les sons !», c’est-à-dire : Il entend tout, et aucun son, aussi infime soit-il, ne Lui échappe. «Lorsque Khawla est venue se plaindre de son mari au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), je ne pouvais pas l’entendre et pourtant Allah (Gloire sur Lui) a révélé : ﴿Certes, Allah a entendu les paroles de celle qui débattait avec toi au sujet de son époux et qui se plaignait à Allah ; et Allah entendait votre dialogue.﴾ [Sourate : 58 : Verset : 1]. Lorsque Khawla vint se plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut), elle lui parlait à voix basse, si bien que ‘Âïcha, qui pourtant, était toute proche, n’entendait rien. Malgré cela, Allah (Gloire sur Lui), qui est au-dessus du septième ciel, l’a entendue et a révélé à son sujet les versets cités précédemment. C’est là une des preuves les plus parlantes du fait qu’Allah entend et c’est un point connu et évident de la religion, que seul un égaré oserait remettre en question. En outre, ces paroles de ‘Âïcha prouvent que les Compagnons croyaient aux textes dans leur sens littéral, celui qui vient le premier à l’esprit. C’est donc ce qu’Allah attendait d’eux et de Son Messager et ce qu’Il attend de toutes les autres personnes responsables. Si cette croyance qui était la leur avait été erronée, alors Allah ne les aurait pas laissés sans leur montrer la vérité. De plus, il n’est pas rapporté, ni authentiquement, ni faiblement, qu’un seul d’entre eux ait donné à ces textes une interprétation autre que leur sens littéral, alors que de nombreux facteurs auraient appelé à ce que cela soit transmis.


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