الجميل
كلمة (الجميل) في اللغة صفة على وزن (فعيل) من الجمال وهو الحُسن،...
La représentation réelle d’une chose et sa perception par le biais de la réflexion et de la méditation.
La gnose est comme la connaissance. C’est la perception réelle d’une chose bien qu’on ne la connaissait pas au préalable. Celle-ci se construit sur la représentation et la véracité et elle englobe la science et l’œuvre. C’est aussi la véracité du cœur. Dans la terminologie soufie, la gnose signifie : la voie cognitive obtenue par le connaisseur, le sage, etc. par le biais de l’inspiration et du dévoilement sachant que ces deux voies peuvent s’obtenir de plusieurs façons, notamment : le miracle soufi, selon leur prétention ; l’imagination ; l’éveil ; etc. On a aussi dit que la gnose est l’apparition d’inspirations de la part d’Allah (Gloire sur Lui), en faveur du soufi, de manière directe dans son for intérieur ou dans son cœur. Selon eux, le connaisseur est celui dont Allah en a fait le témoin de Son essence intrinsèque, de Ses attributs, de Ses noms, de Ses actes, etc. Cela peut être aussi celui qui s’est immergé dans la connaissance d’Allah (Gloire sur Lui) et de Son amour. Parmi la fausse gnose, il y a la prétention de certains soufis qui, une fois entrés dans l’étape de l’évanescence à propos de l’unicité dans la seigneurie, disent que la bonne action ne rend pas meilleur le connaisseur ni la mauvaise ne le rend plus vil. Ils font de cet état l’objectif de la gnose. En fait, à la fin, il n’y a plus de différence pour eux entre les alliés d’Allah et Ses ennemis ni entre la foi et la mécréance, ni même entre Sa louange, Son compliment, Son adoration et le fait de L’insulter, de L’injurier, ou d’en faire le troisième des trois ! En fait, il n’y a même plus de différence entre le Messager d’Allah et Abû Jahl ou entre Moïse et Pharaon !!
La connaissance vient de : celui qui a connu, qui connait, qui possède une connaissance. Une connaissance est lorsque l’on connait une chose par le biais d’un des cinq sens. La connaissance est la perception d’une chose par le biais de la réflexion, la méditation, etc. de ses effets et traces. L’origine de ce mot indique l’immobilité et la tranquillité.