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Jâbir Ibn ʽAbdul-Lah (qu'Allah les agrée tous deux) relate que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : "Celui qui verse à une femme une dot équivalente à deux poignées de mains de sawîq (farine de blé ou d'orge) ou de dattes, obtient le droit de jouir d'elle."

شرح الحديث :

Le hadith prouve ici, que la dot n'est pas un fondement sur lequel repose le mariage, ni même un élément de compensation voulu pour lui-même, mais bien un geste d'une portée symbolique dont le mari gratifie son épouse en tant que présent, dans le but de la valoriser et de la réconforter. C'est pourquoi, les objets [même] modestes, peuvent être considérés comme une dot et donnés en tant que tel, et ce dans le cas où on ne trouve rien qui ait une plus grande valeur. Ce hadith démontre aussi la volonté du Législateur d'encourager le mariage, comme Son refus que la pauvreté devienne un obstacle devant celui-ci. En effet, cette union maritale grâce à laquelle les époux préservent leur chasteté et leur permet d'avoir des enfants, et qui concrétise le souhait du prophète (paix et salut sur lui) de grossir les rangs de sa communauté dans cette vie d'ici-bas, ne doit pas être entravée par une dot, [quelle qu'elle soit]. Aussi, cette vaste communauté, en plus de représenter une force face à ses ennemis, sera l'occasion pour le prophète (paix et salut sur lui) de se vanter d'elle le Jour du Jugement, au milieu des autres prophètes (paix et salut sur eux).


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