الظاهر
هو اسمُ فاعل من (الظهور)، وهو اسمٌ ذاتي من أسماء الربِّ تبارك...
Abû ‘Abdallah, aussi appelé : Abû ‘Abd ar-Rahmân Thawbân, esclave affranchi du Messager d’Allah (qu’Allah l’agrée) a entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : «Multiplie les prosternations car tu n’accompliras pas une prosternation sans qu’Allah ne t’élève par cela d’un degré et n’efface l'un de tes péchés.»
La cause de ce hadith est que Ma’dân Ibn Talha (qu’Allah l’agrée) relate qu’il est venu voir Thawbân (qu’Allah l’agrée) et lui a dit : «Informe-moi d’une œuvre par laquelle Allah me fera entrer au Paradis ?» ou selon une autre version : «Informe-moi de l’œuvre la plus aimée auprès d’Allah ?» Thawbân (qu’Allah l’agrée) se tut, puis Ma’dân (qu’Allah l’agrée) réitéra sa question et Thawbân (qu’Allah l’agrée) resta encore silencieux. Alors, Ma’dân (qu’Allah l’agrée) le questionna encore une troisième fois. Alors, Thawbân (qu’Allah l’agrée) dit : «J’ai questionné le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) à ce sujet et il m’a répondu : ««Multiplie les prosternations car tu n’accompliras pas une prosternation sans qu’Allah ne t’élève par cela d’un degré et n’efface l’un de tes péchés.» Ensuite, j’ai rencontré Abû Dardâ’ (qu’Allah l’agrée) et je lui ai posé la même question et il m’a répondu exactement la même chose que Thawbân (qu’Allah l’agrée). Le sens de la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : - «Multiplie les prosternations…», signifie : Fais-en sorte d’accomplir le plus de prosternations possibles. - «… car tu n’accompliras pas une prosternation sans qu’Allah ne t’élève par cela d’un degré et n’effacer l’un de tes péchés.», ça ressemble à ce qu'a répondu le Prophète (sur lui la paix et le salut) à Rabi’ah Ibn Ka’b Al-Aslamî (qu’Allah l’agrée) qui lui demandait : «Je te demande d'être en ta compagnie au Paradis.» Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a alors répondu : «Aide-moi en multipliant des prosternations.» Et dans un autre hadith, ‘Ubâdah ibn As-Sâmit (qu’Allah l’agrée) a entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : «À chaque fois qu’un serviteur fait une prosternation, Allah lui inscrit une bonne action, lui efface un péché et l’élève d’un degré. Demandez-Lui donc de pouvoir accomplir de nombreuses prosternations.» Se prosterner pour Allah fait donc partie des meilleurs actes d’obéissance et c’est une des manières les plus sublimes pour se rapprocher de Lui étant donné qu’elle renferme l’essence même de la modestie et un [véritable] état de servitude envers Allah, le Très-Haut. En outre, le fait de poser au sol, par terre, la partie la plus noble que l’être humain possède : son visage, alors cela contribue encore plus à la valeur de cette adoration. De plus, ici, le sens du mot : «prosternation», signifie : la prière et tout ce qui se rattache à elle, pas la simple prosternation car celle-ci n’est pas prescrite de manière isolée. En effet, la règle au sujet des adorations est l’interdiction et l’abstention. Cependant, il est légiféré d’accomplir seule une prosternation comme lors d’une prosternation de récitation [au cours de la lecture] du Coran ou une prosternation de remerciement à Allah pour un bienfait [accordé]. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a indiqué la récompense de l’individu lorsqu’il se prosterne et cela correspond à deux immenses bénéfices : - Le premier : «Certes, tu ne feras pas une prosternation pour Allah sans qu’il ne t’élève d’un degré, grâce à elle.», c’est-à-dire : Allah élève le rang de la personne auprès de Lui, Il l’élève dans le cœur des gens et Il l’élève dans ses œuvres pieuses. En fait, à travers cela, Allah t’élève d’un degré [à chaque prosternation]. - Le second : «Il t’efface, grâce à elle, un péché.» L’individu obtient donc la perfection en dissipant ce qu’il répugne et en récoltant ce qu’il aime. En effet, tout le monde aime être élevée en degré et personne n'aime les péchés. Par conséquent, si la personne est élevée en degré et voit ses péchés être effacés, elle aura obtenu ce qu’elle recherchait et aura été délivrée de ce qu’elle appréhendait.
رمضانُ شهرُ الانتصاراتِ الإسلاميةِ العظيمةِ، والفتوحاتِ الخالدةِ في قديمِ التاريخِ وحديثِهِ.
ومنْ أعظمِ تلكَ الفتوحاتِ: فتحُ مكةَ، وكان في العشرينَ من شهرِ رمضانَ في العامِ الثامنِ منَ الهجرةِ المُشَرّفةِ.
فِي هذهِ الغزوةِ دخلَ رسولُ اللهِ صلّى اللهُ عليهِ وسلمَ مكةَ في جيشٍ قِوامُه عشرةُ آلافِ مقاتلٍ، على إثْرِ نقضِ قريشٍ للعهدِ الذي أُبرمَ بينها وبينَهُ في صُلحِ الحُدَيْبِيَةِ، وبعدَ دخولِهِ مكةَ أخذَ صلىَ اللهُ عليهِ وسلمَ يطوفُ بالكعبةِ المُشرفةِ، ويَطعنُ الأصنامَ التي كانتْ حولَها بقَوسٍ في يدِهِ، وهوَ يُرددُ: «جَاءَ الْحَقُّ وَزَهَقَ الْبَاطِلُ إِنَّ الْبَاطِلَ كَانَ زَهُوقًا» (81)الإسراء، وأمرَ بتلكَ الأصنامِ فكُسِرَتْ، ولما رأى الرسولُ صناديدَ قريشٍ وقدْ طأطأوا رؤوسَهمْ ذُلاً وانكساراً سألهُم " ما تظنونَ أني فاعلٌ بكُم؟" قالوا: "خيراً، أخٌ كريمٌ وابنُ أخٍ كريمٍ"، فأعلنَ جوهرَ الرسالةِ المحمديةِ، رسالةِ الرأفةِ والرحمةِ، والعفوِ عندَ المَقدُرَةِ، بقولِه:" اليومَ أقولُ لكمْ ما قالَ أخِي يوسفُ من قبلُ: "لا تثريبَ عليكمْ اليومَ يغفرُ اللهُ لكمْ، وهو أرحمُ الراحمينْ، اذهبوا فأنتمُ الطُلَقَاءُ".