الشافي
كلمة (الشافي) في اللغة اسم فاعل من الشفاء، وهو البرء من السقم،...
‘Imrân ibn Al Husayn (qu’Allah l’agrée) raconte : «Une femme de [la tribu de] Juhayna qui avait commis la fornication et était tomee enceinte vint trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui dit : «Ô Messager d’Allah ! J’ai commis un crime qui mérite une peine, alors applique-moi la moi !» Le Prophète (sur lui la paix et le salut) convoqua alors son tuteur et lui dit : «prend soin d’elle et lorsqu’elle aura accouché, amène-la moi.» Quand l’homme eut fait ce que le prophète lui avait dit, ce dernier ordonna qu’on amène cette femme, qu’on lui attache bien ses vêtements et qu’on la lapide. Puis, il pria sur sa dépouille.»
Ce hadith nous informe qu’une femme qui était tombée enceinte suite à une relation hors mariage est venue au Prophète (sur lui la paix et le salut) pour lui demander de lui appliquer la peine corporelle, en l’occurrence : la lapidation, puisqu’elle était déjà mariée. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) convoqua donc son tuteur et lui ordonna d’être bon envers elle, car il redoutait qu’il ne s’en prenne à elle, à cause de la honte et du déshonneur qu’elle avait attirés sur les siens. De même, s’il a redoublé de clémence envers elle, c’est parce qu’elle s’etait repentie. Il a donc encouragé à ce qu’on la traite correctement, car il savait que les gens ressentent de la répulsion envers une femme de ce genre, et n’hésitent pas à lui faire entendre des paroles déplaisantes. Une fois que la femme eut accouché, on l’amena alors au Prophète (sur lui la paix et le salut), qui lui ordonna de revenir après la fin de la période d’allaitement. Elle revint après cela, et le prophète lui appliqua la sentence. Le messager ordonna qu’on lui attache les vêtements, de sorte à ce que ses parties intimes ne se découvrent pas lorsqu’elle réagira à la lapidation. Puis, il ordonna qu’on la lapide et pria sur sa dépouille.