العليم
كلمة (عليم) في اللغة صيغة مبالغة من الفعل (عَلِمَ يَعلَمُ) والعلم...
Violation des traités de paix noués avec des mécréants en portant atteinte à leur personne, leurs biens, ou leur honneur.
Les musulmans sont soumis à de nobles règles à l’égard des mécréants avec lesquels ils sont liés par un pacte de non-agression, parmi lesquelles : le respect scrupuleux de l’élément principal du pacte leur donnant accès aux vertus de l’Islam sans qu’ils n’aient à craindre pour leur sécurité, etc. L’ikhfâr consiste à trahir, à violer cet engagement en portant atteinte à leur personne, leurs biens, ou leur honneur. L’ikhfâr est une trahison soit envers d’autres personnes, comme le cas qui nous intéresse ici, et qui touche au domaine du djihad ; soit envers Son Seigneur qui assure la protection du musulman tant que ce dernier reste fidèle à ses engagements envers Lui ; dès lors qu’il commet un péché, il viole cet engagement noué avec Lui. Le pacte en question engage les musulmans à protéger les non-musulmans (soit à protéger leur personne, leurs biens, et leur honneur) vivants sous leur autorité en leur accordant le droit de vivre en terre musulmane, et de rester fidèles à leurs croyances. En contrepartie, ceux-ci s’engagent à verser un impôt de capitation (jiziya), et à respecter les lois séculières islamiques.
Ikhfâr : Trahison, violation d’un traité, d’un accord ; khufra : promesse, engagement, garantie, caution, sécurité, protection, défense. – Étym. Ne plus offrir la sécurité, la protection, la garantie de (khafr). • Envoi d’une garde, d’une escorte pour protéger un convoi, des personnes.