الطب النبوي
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) rapporte qu'Abû Hind fit une saignée (Hijâmah) au Prophète (paix et salut sur lui) au niveau de la partie frontale de son crâne. Le Prophète (paix et salut sur lui) a alors dit : " Ô Banî Bayâdah ! Mariez vos filles à Abû Hind et demandez la main de ses filles ! " Il a [aussi] dit : " Et s'il y a une chose par laquelle vous vous soignez et dans laquelle il y a un bien, c'est bien la Hijâmah. "  
عن أبي هريرة -رضي الله عنه-، أن أبا هِنْد، حَجَمَ النبي -صلى الله عليه وسلم- في اليَافُوخ، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «يا بَنِي بَيَاضَةَ، أَنْكِحُوا أَبَا هِنْدٍ، وَانْكِحُوا إلَيْهِ» وقال: «وإنْ كان في شيء مِمَّا تَدَاوُون به خيرٌ فَالحِجَامة».

شرح الحديث :


Dans ce hadith, le Prophète (paix et salut sur lui) se fit faire une saignée (" Hijâmah "), au niveau de la tête, chez Abû Hind (qu'Allah l'agrée), et cela prouve qu'il ne faut pas tenir compte de l’adéquation (littéralement : la qualification) dans l’affiliation ou la fonction. En effet, le Prophète (paix et salut sur lui) ordonna à l'une des tribus des Ansârs - qui était la tribu arabe de Qahtân Al Azdiyah - qu'ils mariassent leurs filles à Abû Hind et qu'ils lui demandassent aussi la main de ses filles alors qu'il était un des esclaves affranchis [de la tribu] des Banî Bayâdah mentionnée. Et en plus de l'esclavage qui l'avait frappé, il vivait de la pratique de la Hijâmah, qui était aux yeux des Arabes un sous métier. Donc, il ne faut pas tenir compte de l'adéquation de l’affiliation (la lignée) ni de celle de la profession (du métier). En effet, d'autres textes indiquent (et prouvent) qu'il faut plutôt considérer la qualification dans la religion et le comportement. Ensuite, il [i.e : le Prophète (paix et salut sur lui)] évoqua que la Hijâmah était parmi les meilleurs moyens avec lequel l'individu pouvait se soigner.  

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