حد أهل البغي
D'après Ibn 'Umar [qu'Allah les agrée tous les deux], le Prophète - paix et salut lui - a dit : " Ô fils de la femme du serviteur (Ibn 'Umm 'Abd) [C'est-à-dire : 'AbdaLlah ibn Mas'ûd - qu'Allah l'agrée -] ! Est-ce que tu connais le jugement d'Allah concernant quiconque transgresse parmi cette communauté ? " Il a répondu : Allah et Son Messager sont plus savants. Il a dit : " On n'abrège pas son blessé, on ne tue pas son captif, on ne poursuit pas son fuyard et on ne répartit pas son tribut. "  
عن ابن عمر أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: يا ابن أم عبد، هل تدري كيف حكم الله فيمن بغى من هذه الأمة؟ قال: الله ورسوله أعلم. قال: لا يُجْهَزُ على جريحها، ولا يقتل أسيرها، ولا يطلب هاربها، ولا يقسم فيئها.

شرح الحديث :


Dans ce hadith faible, le Prophète - paix et salut sur lui - a demandé à ‘AbdaLlah ibn Mas’ûd - qu’Allah l’agrée - concernant le jugement d’Allah - le Très-Haut - à propos des tyrans de la communauté musulmane qui sont ceux qui se rebellent contre l’imam par le biais d’une interprétation facile, ceux qui portent les armes et ceux qui se séparent du groupe. Il - qu’Allah l’agrée - lui a répondu qu’il ne connaissait pas leur jugement, alors le Prophète - paix et salut sur lui - lui a expliqué que les tyrans de cette communauté étaient ceux qui avaient permis leur meurtre afin de repousser leur mal. Et que les traits distinctifs [suivants] de ces décrets les concernaient spécifiquement. On ne devait pas abréger [les souffrances de] leurs blessés en les tuant ni les achever, plutôt on devait les laisser. De même, on ne devait pas tuer les captifs, mais plutôt les retenir. Et quiconque parmi eux s’enfuirait, alors on ne devait pas le poursuivre ni aller à sa recherche. Et si on prenait leurs biens, alors on ne devait pas les répartir et les prendre en tant que butin comme on prend le butin des biens des mécréants. Plutôt, leur caractère sacré perdure et il n’est pas licite ni permis de les prendre.  

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