الكبير
كلمة (كبير) في اللغة صفة مشبهة باسم الفاعل، وهي من الكِبَر الذي...
Zayb ibn Thâbit (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait fait, avec des joncs, un endroit dans lequel il s'isolait dans la mosquée. Il y pria pendant plusieurs nuits, si bien que les gens se rassemblèrent autour de lui. Une nuit, n'entendant pas sa voix, ils pensèrent qu'il dormait et l'un d'entre eux se mit à tousser pour le faire sortir. Il dit alors : «Vous n'avez cessé de faire ce que je vous ai vus faire, au point où j'ai craint qu'on ne vous l'impose, et si on vous l'imposait, vous ne l'assumeriez pas. Priez donc dans vos demeures, ô, gens ! Car la meilleure prière que l'homme puisse accomplir est celle qu'il fait chez lui, sauf s'il s'agit d'une prière obligatoire.»
Ce noble ḥadith enseigne que le Prophète (sur lui la paix et le salut) s'était fait un endroit, avec des joncs, dans lequel il s'isolait à la mosquée, apparemment pour effectuer sa retraite spirituelle, lors de laquelle il priait la nuit. Des hommes qui l'entendirent prier se rassemblèrent autour de lui pour le suivre dans sa prière, et ce, pendant plusieurs nuits. Une nuit, ils ne l'entendirent pas et pensèrent qu'il dormait. C'est là que certains parmi eux se mirent à émettre différents sons afin de le réveiller. Il sortit alors et leur expliqua qu'il ne dormait pas mais craignait plutôt que cette prière nocturne ne leur devienne obligatoire et que si elle devenait obligatoire, ils ne pourraient l'assumer. Il leur apprit aussi que, pour eux, la prière surérogatoire la plus méritoire était celle qu'ils effectuaient chez eux.