شرح الحديث :

Signification du hadith : ‘Urwa (qu’Allah l’agrée) nous informe qu’il est, un jour, entré chez Marwân ibn al Hakam, qui était alors le gouverneur de Médine et qu’ils ont discuté de ce qui annule les ablutions. Marwân lui dit que parmi les choses qui annulent les ablutions, il y avait le fait de toucher son pénis. ‘Urwa expliqua alors qu’il ne savait pas, qu’il n’avait jamais entendu cela et Marwân lui dit qu’il tenait cela de Busra bint Safwân (qu’Allah l’agrée) qui l’informa un jour que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : «Que celui qui touche son pénis, [re]fasse ses ablutions.». Et dans la version d’at-Tirmidhî : «Qu’il ne prie pas sans avoir refait ses ablutions.» Cette version stipule clairement que le fait de toucher son pénis annule les ablutions, qu’on le fasse avec ou sans désir, volontairement ou non. Toutefois, il faut que le toucher soit direct, c’est-à-dire : il ne doit pas y avoir quoi que ce soit qui sépare la main du pénis. S’il y a quoi que ce soit entre les deux, alors le toucher n’a aucune incidence, puisque ce n’est pas un toucher concret et tangible. Le véritable toucher consiste donc à ce que les deux membres soient en contact, comme le prouve la version d’an-Nassâ’î, ainsi que d’autres : «Lorsque quelqu’un touche son sexe avec sa main sans aucune séparation, il doit refaire ses ablutions.»

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