الرءوف
كلمةُ (الرَّؤُوف) في اللغة صيغةُ مبالغة من (الرأفةِ)، وهي أرَقُّ...
Affirmer une chose ou la réaliser en ayant recours la plupart du temps une formulation spécifique au serment.
Le serment est la confirmation d’un décret dans la plupart celui-ci se formule en ayant recours à une des particules du serment, c'est-à-dire par le biais d’un des noms d’Allah -le Très-Haut, ou l’un de Ses attributs liés à une des lettres du serment, telles que : « Al Bâ’ , « At-Tâ’ et « Al Wâ’ . Le secret de l’interdiction de jurer par un autre qu’Allah -le Très-Haut- réside dans le fait que le serment implique la vénération pour Celui par lequel on jure. Or, le Seul digne d'être vénéré est Allah -le Très-Haut- car c’est un de Ses droits et il n’est pas permis de jurer par un autre que Lui. Les propos de celui qui jure doivent être véridiques. Toutefois, ceci n’est permis que pour celui dont on connaît sa véracité [avérée] ou son mensonge [manifeste] concernant ce par quoi il jure. Et, ici en l’occurrence, c’est sur Allah -le Très-Haut- que l’on doit jurer ! Par exemple, si quelqu’un devrait jurer sur un autre [qu' Allah], celui-ci devrait avoir la capacité de châtier celui qui a juré en son nom et réclamer vengeance s’il s’avère que son serment est mensonger. Or, Allah -le Très-Haut- est Le seul à pouvoir accomplir cela. Le serment est un des actes d’adoration à part entière qu’il n’est pas permis de consacrer à un autre qu’Allah. Ainsi donc, il est interdit de jurer par un autre que Lui- le Très-Haut. Quiconque jure par autre qu’Allah, que ce soit un prophète, un Saint, la « Ka’bah , ou tout autre chose, alors il a commis un des péchés majeurs et il est tombé dans le polythéisme. Si celui qui jure a uniquement associé dans la formulation de son serment, et rien d’autre, alors ceci est un acte de polythéisme mineur. En revanche, si son serment a pour but de magnifier la créature par laquelle on jure au même titre que la glorification d’Allah- le Très-Haut, comme le font de nombreux soufis lorsqu’ils jurent sur les saints ou les sheikhs -vivants ou décédés- jusqu’à parfois les vénérer dans leurs cœurs à un tel point qu’ils ne peuvent jurer que par eux sans mentir alors qu'ils vont jurer par Allah en mentant ! Un tel agissement est un acte de polythéisme majeur qui fait sortir de l’Islam. En effet, cette personne sur laquelle ils ont ainsi juré est plus vénérée et redoutée auprès de ces gens qu’Allah- le Très-Haut.
Le serment : le voeu, l'engagement. On l’a appelé ainsi car lorsque les gens juraient, chacun d’entre eux frappait la droite (« Yamîn ) de son compagnon. Parmi ses significations, on compte : la main blessée, la bénédiction, la force.