الجبار
الجَبْرُ في اللغة عكسُ الكسرِ، وهو التسويةُ، والإجبار القهر،...
Nu'aym al Mujmir relate : «Je priai derrière Abû Hurayrah qui récita : «Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.», puis il récita la mère du Coran et, lorsqu'il atteignit ﴿(non pas de ceux qui ont encouru ta colère, ni des égarés)﴾, il dit : «Âmîn !» et les gens dirent «Âmîn !». A chaque fois qu'il se prosternait, il disait «Allâh est Le plus grand !» et quand il se relevait après s'être assis au bout de deux cycles, il disait «Allâh est Le plus grand !» Après avoir prononcé le salut final, il dit : «Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, je suis celui d'entre vous dont la prière ressemble le plus à celle du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) !»
Ce ḥadith nous apprend qu'Abû Hurayrah récitait la «Basmalah» à voix haute dans la prière, avant de réciter la «Fâtiḥah». Il disait le «Takbîr» quand il se prosternait et quand il se relevait de la prosternation et expliquait cette façon d'agir par le fait qu'il imitait le Prophète (sur lui la paix et le salut). Cependant, les ḥadiths les plus authentiques et les plus nombreux montrent qu'il ne faut pas réciter la «Basmalah» à voix haute, comme le ḥadith de Anas, qui relate que «Le Prophète (sur lui la paix et le salut), Abû Bakr et ‘Umar (qu’Allah les agrée) débutaient la récitation de la prière par : ﴿(La louange est à Allah, Seigneur des Mondes.)﴾»