الوتر
كلمة (الوِتر) في اللغة صفة مشبهة باسم الفاعل، ومعناها الفرد،...
Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) a dit : «On présenta à Allah, Exalté soit-Il, l’un de Ses serviteurs à qui Il avait accordé la richesse et Il lui demanda : «Qu’as-tu fait sur terre ?». Il dit : ﴿(Et ils ne sauront cacher à Allah aucune parole.)﴾ [Coran : 4/42] L'homme répondra : «Ô Seigneur ! Tu m’as accordé de Ta richesse, je vendais aux gens et l’indulgence faisait partie de mes habitudes. Ainsi, j’accordais des facilités au débiteur aisé et un délai à celui qui était en difficulté.» Allah, Exalté soit-Il, dit alors : «J’en suis plus digne que toi ! Soyez indulgents envers Mon serviteur !» ʽUqbah ibn ʽÂmir et Abû Masʽûd Al-Anṣârî (qu’Allah les agrée tous les deux) dirent : «C’est ainsi que nous l’avons entendu de la bouche du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) !»
Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) informe qu’au Jour de la Résurrection on présentera à Allah, Exalté soit-Il, l’un de Ses serviteurs à qui Il aura accordé la richesse et Il l’interrogera au sujet de celle-ci : Qu’en a-t-il fait ? Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) cita alors le verset suivant : ﴿(Et ils ne sauront cacher à Allah aucune parole.)﴾ [Coran : 4/42] C’est-à-dire : le Jour de la Résurrection, ils ne pourront cacher aucune chose à Allah, Exalté soit-Il. Il dit : ﴿(Le jour où leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu’ils faisaient.)﴾ [Coran : 24/24]. L’homme répondra : «Ô Seigneur ! Tu m’as accordé de Ta richesse, je vendais aux gens et l’indulgence faisait partie de mes habitudes» C’est-à-dire qu’il vendait aux gens en leur facilitant et que cela faisait partie de ses caractéristiques. Puis, il expliqua son comportement par ses propos : «Ainsi, j’accordais des facilités au débiteur aisé…» : Je lui accordais des facilités de paiement et parfois j’acceptais qu’il me rembourse avec une petite réduction de sa dette. «… et un délai à celui qui était en difficulté.» : Je me montrais patient envers la personne en difficulté et je ne lui réclamais pas de s’acquitter de sa dette immédiatement. Au contraire, je lui accordais un délai. Allah, Exalté soit-Il, dit alors : «J’en suis plus digne que toi !» C’est-à-dire : tu n’as cessé d’effacer les dettes de Mes serviteurs et de te comporter avec Mon Comportement. Or, nous sommes plus en droit de t’effacer tes fautes et de te pardonner. «Soyez indulgents envers Mon serviteur !» Allah lui a effacé ses fautes et lui a pardonné ses péchés grâce au fait qu’il pardonnait, qu’il excusait et se comportait bien avec les serviteurs d’Allah, Exalté soit-Il. La récompense du bien et de la bienfaisance n’est-elle pas le bien et la bienfaisance ? ʽUqbah ibn ‘Âmir et Abû Mas’ûd Al-Anṣârî (qu’Allah les agrée tous les deux) déclarèrent : «C’est ainsi que nous l’avons entendu de la bouche du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) !» C’est-à-dire qu’eux-mêmes avaient entendu ce que Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) avait rapporté du Prophète (sur lui la paix et le salut) sans ajout ni diminution.