الرزاق
كلمة (الرزاق) في اللغة صيغة مبالغة من الرزق على وزن (فعّال)، تدل...
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate qu'Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) entra chez elle pendant les jours de Minâ et y trouva deux filles qui tambourinaient et tapaient des mains, alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut), pendant ce temps, était recouvert de son manteau. Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) les réprimanda, mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) découvrit son visage et dit : «Laisse-les, Abû Bakr ! Ces jours sont des jours de fête, et ces jours sont les jours de Minâ». ʽÂ’ishah dit : «Un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) me cachait, pendant que je regardais les Abyssiniens jouer dans la mosquée. Quand 'Umar (qu’Allah l’agrée) les réprimanda, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : «Laisse-les ! Soyez sans crainte, fils d’Arfidah !»
Ce ḥadith nous montre la facilité et la tolérance de la religion, dont l'esprit est contraire à celui de la plupart des extrémistes qui pensent que la religion n'est que dureté, rudesse et violence. Ce ḥadith indique qu'il est permis de jouer du tambourin et de chanter pendant les jours de fête, comme l'ont fait les fillettes en présence du Prophète (sur lui la paix et le salut), qui a été jusqu'à reprendre celui qui les a réprimandées. Il en est de même pour le fait de jouer avec des lances et ce genre de choses. Les Abyssiniens aimaient jouer et se distraire, c'est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a permis d'agir ainsi dans la mosquée, observant ainsi une conduite religieuse de grande importance, à laquelle il fit allusion, comme on le trouve dans d'autres versions du ḥadith : Tout d’abord, il voulait faire savoir aux différents groupes qui n'avaient pas encore embrassé l'islam par peur de sa dureté et de sa violence, que l'islam est une religion tolérante et compréhensive. Parmi tous ces groupes, les premiers concernés sont les juifs, qui s'éloignent de l'islam et en éloignent autrui. Dans une version du ḥadith, il est dit que quand 'Umar (qu’Allah l’agrée) réprimanda les Abyssiniens, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : «Laisse-les, afin que les juifs sachent que dans notre religion réside une certaine latitude et que j'ai été envoyé avec un monothéisme tolérant. Ensuite, ils ont joué lors d'un jour de fête, or, les jours de fête sont l'occasion de se réjouir et de profiter des choses licites plus qu'on ne le fait habituellement. Enfin, c'était un jeu d'hommes, qui exalte la rudesse, la ferveur et le courage.