Ibn Abî Na’m dit : «J’étais présent aux côtés d’Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée, lui et son père), lorsqu’un homme le questionna à propos des moustiques et [du fait] de les tuer. Il lui dit : «D’où viens-tu ?» Il répondit : «D’Irak.» Il dit alors : «Regardez celui-là ! Il me pose une question au sujet de celui qui tue un moustique, alors qu’ils ont tué les petits-enfants du Prophète (sur lui la paix et le salut) ! Et j’ai entendu le Prophète (sur lui la paix et le salut) dire à leur sujet : «Ils sont tous deux mes fleurs parfumées dans cette vie d’ici-bas.»
شرح الحديث :
Un homme venant d’Irak posa la question suivante à Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée, lui et son père) : «Est-il permis à l’homme en état de sacralisation, de tuer les insectes nocifs tels que les moustiques ?» Il répondit très étonné et stupéfait de l’importance donné par cet homme à ces sujets insignifiants quand, dans le même temps, ils ont eu l’audace de commettre les pires péchés. Il dit alors : «Regardez celui-là !, il me pose une question au sujet de celui qui tue un moustique, alors qu’ils ont tué les petits-enfants du Prophète (sur lui la paix et le salut) !» : Ils commettent les péchés destructeurs, osent tuer le petit-fils de l’envoyé d’Allah (sur lui la paix et le salut), puis font preuve et de piété et de dévotion dans leurs rites en questionnant sur celui qui tue un moustique. Il dit ensuite : «Et j’ai entendu le Prophète (sur lui la paix et le salut) dire : «Ils sont tous deux mes fleurs parfumées dans cette vie d’ici-bas.» : Je les sens et les embrasse, comme s’ils étaient ces fleurs parfumés que les gens aiment sentir.