المجيد
كلمة (المجيد) في اللغة صيغة مبالغة من المجد، ومعناه لغةً: كرم...
Jâbir ibn 'Abdillah (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : «Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a décrété que le don viager revenait à celui qui l'avait reçu.» Dans une version : «Si quelqu'un reçoit un don viager qui lui est adressé ainsi qu'à sa descendance, ce don lui appartient et ne revient pas à celui qui l'a donné, car il a donné une chose qui est maintenant sujette à l'héritage.» Jâbir a dit : «Le don viager que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé consiste à dire : «Ceci est pour toi et pour ta descendance.» Mais s'il dit : «Ceci est pour toi tant que tu es en vie», il revient [tout de même] à [celui à qui elle a été donnée].» Dans une version rapportée par Muslim : «Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce dernier lui appartient, de son vivant et après son décès, ainsi qu'à sa descendance.»
«Al-'umrâ» et «Ar-ruqbâ» sont deux sortes de dons que les gens pratiquaient dans l'ère préislamique. Un homme donnait une maison ou autre à quelqu'un en lui disant : «Je te le donne tant que tu es en vie», ou «tant que je suis en vie». Ils attendaient ensuite la mort de celui qui recevait ce don afin de récupérer leur bien. La religion a donc cautionné le don, mais a invalidé la condition qui l'accompagnait habituellement, qui était de pouvoir reprendre le bien donné. En effet, celui qui reprend ce qu'il a donné est semblable à un chien qui vomit puis mange de ses vomissures. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a de ce fait décrété que ce qui est donné appartient à celui qui le reçoit et à sa descendance après lui. Il a également conseillé à ses compagnons de préserver leurs biens, car ils pensaient que la condition de pouvoir reprendre ce qui était donné était valable et qu'ils pouvaient récupérer leurs biens. Il leur dit : «Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce don appartient à celui qui l'a reçu, qu'il soit vivant ou mort, ainsi qu'à sa descendance».